Comment débrider une Kawasaki GPZ

Comment faire pour débrider sa Kawasaki GPZ ?

debrider-Kawasaki-GPZTout d’abord, le débridage de sa Kawasaki GPZ se trouve être le truc à quoi on à tous pensé. Voir même de rêver ! Cependant, avant de citer les indications au sujet des brides potentielles qui peuvent être sur votre Kawasaki GPZ. Il est de bon ton de vous rappeler l’aspect légal de la chose ainsi que d’être en connaissance des risques auxquels on se livre.

Le débridage de sa Kawasaki GPZ et la loi

Premièrement, le Premier janvier 2016, l’union européene nous a bien gâté !! Tout bêtement car les motards ont enfin la possibilité de disposer intégralement des performances de leurs motos. En effet, fini le bridage à 100 chevaux ainsi que le vieux rhume de nos engins. En particulier sur la Kawasaki GPZ. Néanmoins, c’est seulement pour les motos qui se trouveront être homologuées de la norme euro 4, donc si on a pas les moyens de s’acheter une moto neuve ou bien de 2016, on l’a dans le derrière !! Mais pas forcemment . Car un super décret a été pondu concernant les motos qui ont été commercialisées avant.. Ce magnifique décret se nomme le Retrofit, et il permet à la totalité des bécanes homologuées en Euro 3 et équipées d’un système de freinage ABS d’être débridables. Ce décret a été applicable un peu plus tard, le 15 avril 2016. C’est à dire, que les motos sous la norme Euro 3 et ABS ont la possibilité de circuler en full. Par contre, la remise en version libre doit être faite chez un garagiste professionnel agréé et c’est celui-ci qui s’occupera de faire les demandes administratives en plus des modifications techniques. Il faut faire gaffe car en fonction des deux-roues à mettre en full, ça peut coûter bonbon !!

Les plus gros risques avec le débridage de sa Kawasaki GPZ

Tout d’abord, si votre Kawasaki GPZ n’a pas la norme Euro 3 avec ABS ni Euro 4, il vaut mieux prévenir un minimum dans le cas oû vous enviseager circuler sur la voie publique. Ca n’est pas pour vous faire la leçon, mais vaut quand même connaître dans quoi on s’engage.

1er cas : On circule avec sa Kawasaki GPZ en full, c’est le trou juridique.

La loi n’autorise pas les motos avec une puissance supérieure à 100 bourrins et sans système ABS de rouler sur la voie publique. Cependant sachant que la gendamerie, police… auront beaucoup de mal a estimer les chevaux développés au cours d’un contrôle, il n’y a pas de verbalisation concernant ce point. Bon, ne tentez pas de circuler avec un kit moteur et tout le bordel sur votre Kawasaki GPZ, cela risquera de coincer! Encore, le code de la route ne comporte pas de loi précises à ce point. Il y en a une qui s’en rapproche, soit l’article R321-4, celui-ci montre que le fait d’avoir une moto sans réception est suivi d’une amende de catégorie 4. Mais, et c’est a toute la subtilité , une bécane en full a quand même fait l’objet d’une réception. Même si la bécane a été modifiée après la réception, et qu’elle n’est donc plus conforme. Par contre, il existe un second article, le R322-8 qui se porte sur la non déclaration des modifications de la moto. En gros, la loi dit que pour toute transformation de votre Kawasaki GPZ, majeure ou bien qui influe sur les caractéristiques techniques de celle-ci qui sont notifiées sur la carte grise, conduit à ce que vous fassiez une déclaration en préfecture. Et c’est aussi une contravention de quatrième classe qui est à la clé, dans le cas oû les transformations ne font pas l’objet d’une déclaration. Le souci se trouve être que le passage en full n’est pas légal, par conséquent on ne peut pas le faire acter légalement, ni même de changer le certificat d’immatriculation.

2nd cas : avec la vente de sa Kawasaki GPZ en full, on peut aller en prison.

Dans ce cas de figure, pas de vide juridique et vous êtes en connaissance de cause. Du coup, selon le code de la route ainsi que son article L321-1. Au cas où, vous faites l’importation, l’exposition, l’offre, la vente, la location ou l’incitation à l’achat de votre Kawasaki GPZ en full (donc non-conforme) alors qu’elle devrait être en version stipulée sur le certificat d’immatriculation, vous pouvez faire Six mois de prison et jusqu’à 7500 € d’amende. Et si vous êtes un pro la note sera encore plus lourde. C’est à dire, Deux ans d’emprisonnement et ainsi que 30000 € d’amendes potentielle. Et pire encore, on peut vous saisir la bécane!

Troisième cas : en cas de sinistre c’est la piquette!

Sur un sinistre, un expert pourrait faire un contrôle de la bécane ainsi que vérifier ses caractéristiques, bien entendu quand c’est faisable. Au cas où l’expert trouve des brides enlevées mais aussi que le crash a blessé ou tué un tiers. Le procureur de la république pourrait vous engager en plus des autres amendes et infractions citées, vers le pénal. Et là, ça peut aller jusqu’à l’homicide non volontaire. En ce qui concerne les sévices, c’est 5 ans de prisons et jusqu’à 75000 € d’amende.

Quatrième cas : Votre assurance peut vous lâchez et se retourner contre vous.

En gros, dans le cas oû la legislation n’autorise pas que votre Kawasaki GPZ soit en full et que la bécane roule sur la voie publique. Que l’assurance a la preuve que vous êtes responsable , alors votre assurance peut ne pas vous couvrir. Plus précisément, réduire ou bien enlever l’indemnisation. Dans certain cas , vous assigner en justice. Bien sûr, cela s’applique en cas de crash, mais aussi seulement si la causalité entre celui-ci et le débridage est fait.Pour finir, il est important d’évoquer que beaucoup de circuits sont ouverts pour s’amuser en toute sécurité pour le prix d’une licence, et d’un CASM si on a des velleités de compétition. Et que sur la route, i est préferable de faire gaffe, ne serait-ce que pour les autres usagers.

Comment faire pour passer en full sa Kawasaki GPZ ?

À présent, la legislation est évoquée et dans le cas oû vous voulez encore passer en full votre Kawasaki GPZ. Voilà les parties sur lesquelles il faut regarder afin d’améliorer la puissance de votre Kawasaki GPZ. Il s’agit d’un listing des brides que l’on retrouvent le plus sur le marché moto.

  • Le bridage électronique . D’abord, sur certains modèles comme par exemple le BMW S1000RR, on trouve un fil à déconnecter derrière le carénage latérale. On le déconnecte, et bim ça fait deux-cent bourrins. Aussi, on a la clé codée qui donne une autre configuration moteur et d’être en version libre à chaque fois que l’on utilise celle-ci. Ensuite, plus compliqué, il existe la reprogrammation du boitier E.C.U (Engine Control Unit). En gros il s’agit de la cartographie de l’injection et ça permet de développer un supplément de chevaux via l’admission.
  • La bride à l’accélérateur. Très simple et basique , les fabricants ne se sont pas embêter à pondre des brides bizarres, il suffira d’enlever la vis de la poignée d’accélerateur afin qu’elle est plus d’amplitude. d’une autre façon, il existe ce type de blocage, au niveau du câble de l’accélerateur sur le carbu.
  • Le bridage à l’admission et au carbu. Courant sur pas mal de modèle avant l’ère de l’injection . Il vous suffit de modifier les papilons ou clapets, boisseaux et pipes d’admission. C’est comme une reprogrammation de cartographie, ça permet à la bécane de respirer pleinement.
  • Le bridage à léchappement . Ici, on peut changer son échappement et y mettre la cartographie ou bien la synchro adéquate. Autrement, il y a la technique du bidouilleur, on coupe, on les retire et on ressoude. En revanche, faites ça convenablement et faites gaffe à ce que le sonomètre ne sois pas complétement dans le rouge. Si ce n’est pas le cas c’est la contre visite assurée…

Le tarif d’un débridage sur sa Kawasaki GPZ

Au final, le passage en full légale varie de 150 à 600 €. En comptant le prix dans un garage ainsi que la transformation de la carte grise. Puis du prix de l’assurance après ça. Surtout sur les japonaises, peut en refroidir plus d’un. Même si c’est souvent un histoire de cartographie électronique à reprogrammer , dans pas mal de cas, il est nécessaire de payer des élements additionnels et payer la main d’œuvre. En effet, dans les concessions, il y a pas de queue. Et puis, le bon vieux débridage de tonton se révèle être implanté depuis bien des années avant l’Euro4. Pour résumé, avant d’exploiter 100 chevaux au max, il faut se lever de bonne heure et avoir du talent. Davantage de puissance , ne vous fera pas devenir meilleur pilote et ne vous fera pas mieux garder vos points. Autrement, faites de la piste avec votre Kawasaki GPZ, les bacs à graviers sont toujours plus agréables que les rails de sécurité (de découpe plutôt).

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